Le Conseil de SurveillanceÂ
Depuis la mise en Ĺ“uvre de la loi HPST, le Conseil de Surveillance a remplacĂ© le Conseil d’Administration. PrĂ©sidĂ© par le Maire de Saint-Affrique, il se prononce sur la stratĂ©gie de l’établissement et exerce un contrĂ´le permanent de la gestion de l’hĂ´pital. Il dĂ©libère sur le projet d’établissement, le compte financier et l’affectation des rĂ©sultats, les projets de fusion d’établissements, le rapport annuel d’activitĂ© prĂ©sentĂ© par le Directeur. Il est consultĂ© sur la politique d’amĂ©lioration de la qualitĂ©, de la sĂ©curitĂ© des soins et de la gestion des risques, ainsi que sur les conditions d’accueil et de prise en charge des usagers, les acquisitions, aliĂ©nations, Ă©changes d’immeuble et leur affectation, les baux de plus de 18 ans, la convention de communautĂ© hospitalière de territoire.Â
Le DirectoireÂ
Le Directoire est présidé par le Directeur de l’établissement. Il comprend également le Président de la Commission Médicale d’Établissement (CME) qui a qualité de vice-président, le Président de la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques. Le Président du Directoire nomme quatre autres membres dont trois qui appartiennent aux professions médicales sur proposition du Président de la CME
Le Directoire prépare le projet d’établissement, conseille le Directeur dans la gestion et la conduite de l’établissement, est concerté sur le Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), sur la politique d’amélioration continue de la qualité, sur le bilan social, sur le programme d’investissement en équipements médicaux, sur l’état prévisionnel de recettes et de dépenses, le plan global de financement pluriannuel, les propositions de tarifs des prestations, sur le compte financier, sur l’organisation interne de l’établissement, sur les actions de coopération, et sur les acquisitions, aliénations, échanges d’immeubles et leur affectation, sur les baux de plus de 18 ans, sur les baux emphytéotiques, les contrats de partenariat et les conventions de location, sur le règlement intérieur, sur l’organisation du travail et des temps de repos, sur le plan de redressement. Le Directoire approuve le projet médical en conformité avec le CPOM
La Commission Médicale d’Établissement (CME)
La Commission MĂ©dicale d’Établissement rĂ©unit l’ensemble des chefs de pĂ´le clinique et mĂ©dico-technique, les reprĂ©sentants Ă©lus des responsables de service, des praticiens titulaires, des praticiens non titulaires, des sages-femmes. Sont membres avec voix consultative, le PrĂ©sident du Directoire, le PrĂ©sident de la Commission des Soins Infirmiers, de RĂ©Ă©ducation et MĂ©dico-Techniques, le praticien responsable de l’information mĂ©dicale, le reprĂ©sentant du ComitĂ© Social d’Établissement, le praticien responsable de l’équipe opĂ©rationnelle d’hygiène.Â
La Commission Médicale d’Établissement contribue à l’élaboration de la politique d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins, et, à l’élaboration de projets relatifs aux conditions d’accueil et de prise en charge des usagers :
- Gestion des risquesÂ
- SĂ©curitĂ© sanitaireÂ
- Politique du mĂ©dicamentÂ
- Prise en charge de la douleurÂ
- Plan de dĂ©veloppement professionnelÂ
- RĂ©flexion sur l’éthiqueÂ
- Évaluation de la prise en charge des patientsÂ
- Évaluation de la mise en Ĺ“uvre de la politique de soins palliatifsÂ
- Fonctionnement de la permanence des soinsÂ
- Organisation des parcours de soinsÂ
La CME est Ă©galement consultĂ©e sur le projet mĂ©dical d’établissement, le projet d’établissement, le règlement intĂ©rieur, les programmes d’investissement concernant les Ă©quipements mĂ©dicaux, le bilan social…Â
La CME est informĂ©e sur l’état prĂ©visionnel des recettes et des dĂ©penses, le compte financier et l’affectation des rĂ©sultats, le CPOM, le rapport annuel d’activitĂ©, les contrats de pĂ´le, le bilan annuel des tableaux de service, la politique de recrutement des emplois mĂ©dicaux, le projet de soins infirmiers, l’organisation interne de l’établissement…Â
Le ComitĂ© Social d’Établissement (CSE)Â
Le Comité Social d’Etablissement est une instance consultative.
Issu de la loi de transformation de la fonction publique et du décret n° 2021-1570 du 3 décembre 2021, le Comité Social d’Établissement (CSE) est la nouvelle instance de représentation du personnel dans la fonction publique hospitalière. Il fusionne en une seule instance le Comité Technique d’Établissement (CTE) et le CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité, et des Conditions de Travail).
Il est consultĂ© sur les sujets donnant lieu Ă une dĂ©libĂ©ration du Conseil de surveillance, sur le plan de redressement prĂ©sentĂ© par le PrĂ©sident du Directoire Ă l’Agence RĂ©gionale de SantĂ©, sur la politique sociale, sur la politique d’amĂ©lioration continue de la qualitĂ©, sur le règlement intĂ©rieur, sur le plan de dĂ©veloppement professionnel. Il est informĂ© du CPOM, sur l’état prĂ©visionnel des recettes et des dĂ©penses, des actions de coopĂ©ration.Â
La Commission des Soins Infirmiers, de RĂ©Ă©ducation et MĂ©dico-TechniquesÂ
Elle est composée de représentants élus des différentes catégories de personnels qui participent à la mise en oeuvre des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques. Elle est consultée sur le projet de soins, l’organisation générale des soins, la politique d’amélioration continue de la qualité, les conditions générales d’accueil et de prise en charge des usagers, la recherche et l’innovation dans le domaine des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques, la politique de développement professionnel. Elle est informée sur le règlement intérieur, le rapport annuel d’activité.
La Commission des Usagers (CDU)
Elle se compose d’un représentant légal de l’établissement ou la personne qu’il désigne à cet effet, de deux médiateurs (un médiateur médecin et un médiateur non-médecin et leurs suppléants) et enfin deux représentants des usagers et leurs suppléants. La commission a pour mission d’améliorer la politique d’accueil et de prise en charge des usagers et de leurs proches. Elle veille également au respect des droits des usagers et facilite les démarches de toute personne qui s’estime victime d’un préjudice du fait de l’activité de l’établissement. Pour ce faire, la CDU examine les plaintes et réclamations qui ne présentent pas le caractère d’un recours gracieux ou juridictionnel selon la procédure établie. Elle informe l’usager des voies de recours et de conciliation, tant gracieux que juridictionnels, qui lui sont accessibles. Chaque année civile, la CDU établit un rapport qui comporte :
- L’apprĂ©ciation des pratiques concernant les droits des usagers et la qualitĂ© de la prise en charge mises en Ĺ“uvre dans l’établissement.Â
- Les mesures adoptĂ©es dans l’annĂ©e accompagnĂ©es d’une Ă©valuation de leur impact.Â
- Des recommandations notamment en matière de formation de personnel.Â